Le nom Sténopé vient du grec ancien « stenós » (étroit, resserré, court) et « opḗ » (ouverture). Il s’agit en fait d’une Camera Obscura (chambre noire) dans laquelle un petit trou permet à la lumière d’entrer.
Par extension, on appelle sténopé les appareils photos qui utilisent ce principe.
Du fait de la simplicité du principe de fonctionnement, il est tout à fait possible de transformer des objets du quotidien tels que des boîtes de conserve en appareil photo.
Selon le type d’appareil utilisé, le support photographique peut être notamment une pellicule, un plan film ou un papier photosensible utilisé pour réaliser les tirages photo. Il est même possible de faire du sténopé numérique en remplaçant l’objectif de l’appareil par un cache sur lequel on perce un petit trou.
Mes sténopés utilisent principalement du papier photosensible. Après la prise de vue et le développement en labo (photo argentique), on obtient un négatif de la scène.
Pour obtenir la photo finale, il ne reste plus qu’à réaliser un contretype positif par contact en superposant le négatif et une feuille de papier photosensible vierge. Il suffit alors d’éclairer le tout pendant un temps déterminé et de développer l’image ainsi obtenue.
Le sténopé est une technique relativement simple et ludique qui permet de découvrir les techniques de développement photo argentique.
Je propose des ateliers d’initiation à la photographie au sténopé, avec ou sans fabrication des appareils (boîtes de conserve). Ces ateliers sont adaptés aux adultes ainsi qu’aux enfants de plus de 8 ans. Une idée originale pour une fête d’anniversaire par exemple.